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un crapaud, une grenouille

Il y a le dogme, et puis il y a la vraie vie

Publié le 14 Janvier 2013 par Serendi in Bébé

J'ai à plusieurs reprises eu l'occasion de voir des gens se faire des noeuds au cerveau pour des details qui avec le recul semblent bien bien petits. Un de ces details concerne la motricité libre

La motricité libre c'est quelque chose qui a été valorisé par Emy Pickler à travers l'etude de la pouponniere de Lopzy. L'idée fondatrice etant qu'il ne faille pas mettre le bébé dans une position qu'il ne peut adopter de lui meme. Pris tel quel c'est une idée geniale qui semble assez proche de l'evidence. Oui, poser un bébé en position assise alors que ses chaines musculaire ne sont pas assez developpées pour qu'il s'y maintienne correctement (ces bébés de 3 4 mois que l'on voit affalés calés dans une multitude de coussins) est en soi une idée un peu idiote, un peu nocive, il est preferable de laisser l'enfant apprendre à changer de position de lui meme de façon à ce qu'il developpe petit a ses muscles petit b sa confiance en lui. (article sur le sujet ici )

Ce qui pose probleme avec cette histoire de motricité libre c'est qu'elle fini par etre reprise de façon dogmatique, on fini par se demander si avoir notre enfant en position plus ou moins assise sur nos genoux ne serait pas un crime. Or, non. 

d'abord parce que la motricité libre telle que decrite par Pickler etait appliqué à des enfants qui n'etaient pas portés à bras ou sur les genoux plus que quelques minutes par jour. Les seuls occasions qu'avaient ces enfants de construire leur mobilité etaient celles qu'ils se donnaient eux meme. 

et surtout parce que dans nos bras, l'enfant ne reste que rarement plus de quelques minutes dans la meme position. en le mobilisant, parce que nous bougeons, nous developpons avec lui ses chaines musculaires, son equilibre, sa confiance en nous et sa sociabilité. Assis seul au milieu de coussin l'enfant est coincé dans une position dont il ne sait pas se sortir. Dans nos bras il est mobile dans une position que nous pouvons ajuster au poil de seconde en fonction de lui, et de nous. C'est une sorte de danse, de valse à deux entre porteur et porté, rien n'est figé et tout se construit. 

 

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M
voilà ! c'est exactement ce genre d'article et d'etude qui m'attire et que je veux prendre (en partie) comme exemple positif pour mes enfants plus tard. même si pour moi, encore une fois, le bon<br /> sens vient du naturel et non pas des outils (type youpala et tout le reste) alors qu'on à su se tenir debout sans ses outils il y a des siecles.
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